Pour les régionales du 6 décembre 2015: le projet écologiste
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Au mois de décembre, des échéances décisives pour notre avenir comme pour celui de la planète vont intervenir ici en Île-de-France, avec l’élection régionale des 6 et 13 décembre et la Conférence Climat (COP 21) du 30 novembre au 12 décembre.

Projet

Du scandale Volkswagen aux inondations récentes dans le Sud-Est de la France, de la répétition des pics de pollution à Paris (deux rien que depuis que nous avons commencé cette campagne) aux records historiques de températures battus d’année en année pour culminer à nouveau en 2015, tout le montre : pour notre santé aujourd’hui comme pour préserver la possibilité d’un futur viable, nous avons un besoin urgent d’écologie.

Il faut prendre la mesure de ce besoin d’écologie, et le caractère décisif de l’accord qui sera signé sur le climat dans un mois nous l’indique : nous devons impérativement entamer une révolution de nos modes de vie, de production et de consommation, afin de sortir d’un modèle de développement  nocif pour la nature et pour notre santé. Car celui-ci arrive aujourd’hui à son terme par épuisement des ressources naturelles et par dépassement des émissions polluantes supportables par notre environnement. Nous ne pouvons vivre plus longtemps à crédit sur la planète, cela n’a pas de sens et le dérèglement climatique nous prouve aujourd’hui que cela n’est tout simplement pas viable.

Voilà pourquoi nous avons besoin d’écologie maintenant et à tous les niveaux, au niveau international à travers la COP 21, comme dans les territoires où nous vivons au quotidien.

Voilà pourquoi les écologistes ont répondu à l’appel de Nicolas Hulot à oser inventer des politiques nouvelles pour répondre au défi climatique, et présentent des listes et un projet dans toutes les régions pour les élections à venir.

Voilà pourquoi nous présentons aujourd’hui un projet de grande ampleur guidé par une ambition : changer d’air en Île-de-France.

L’écologie pour l’Île-de-France

Le besoin urgent d’écologie que je viens de rappeler, il est plus prononcé encore dans notre région que partout ailleurs en France.

L’Île-de-France, on le sait, c’est un moteur de notre pays, 20 % de sa population et 30 % de son PIB, une région majeure en Europe, riche de sa concentration de savoirs, de culture et de diversité humaine. Une région qui progresse aussi, et dans laquelle nous avons réussi, on le sait moins, à réduire notre empreinte carbone collective au cours de la décennie écoulée grâce en particulier aux mesures prises en matière de transports.

Mais c’est aussi une région, les Franciliennes et les Franciliens le disent clairement, où l’on a trop souvent le sentiment de vivre à son propre détriment. Une région où l’on a l’impression d’étouffer, du fait de trop de pollution atmosphérique, de béton, de voitures, de logements trop petits du fait de loyers inaccessibles. Une région où l’on voudrait retrouver de l’espace, de la nature, du temps pour soi et pour les autres.

Il y a une raison à cela : l’Île-de-France reste lestée de choix politiques et d’aménagement lourds et anciens, typiques de ce modèle de développement nocif et épuisé que je décrivais plus haut. C’est pour cela qu’ici plus encore qu’ailleurs, nous avons besoin d’un projet politique fort qui change complètement la donne pour notre quotidien et pour notre avenir, en se donnant une nouvelle priorité. L’Île-de-France a été pensée – et le reste, si j’en crois les propositions d’autres forces politiques pour les élections à venir – comme une région-puissance, organisée pour satisfaire à des critères macro-économiques bien souvent vide de sens et lancée à la poursuite d’une compétitivité internationale à coûts très élevés, tant écologiquement que socialement.

Pour la qualité de vie, pour le climat, pour l’emploi : changeons d’air en Île-de-France

Ce modèle, il est temps de le dépasser, et c’est le sens du projet que nous présentons aujourd’hui aux Franciliennes et aux Franciliens.

L’écologie au pouvoir, pour vraiment changer d’air en Île-de-France

Vous le voyez donc, penser la politique pour la qualité de vie des citoyennes et des citoyens,  pour un développement équilibré socialement et écologiquement, c’est tout sauf anecdotique. C’est beaucoup plus que du confort, c’est remettre la politique au services de nos vies. C’est volontariste, optimiste, et inventif, à rebours des discours ambiants. C’est, littéralement, l’ADN du projet écologiste.

Je vous le disais en introduction, il y a urgence à le faire. Les renoncements, les actes contraires avec les bonnes intentions, les demi-mesures ne sont plus supportables. Or l’actualité politique nationale comme notre expérience ici en Île-de-France, à travers la lutte victorieuse pour la création du Passe Navigo à tarif unique, le montrent : la constance, la cohérence, la capacité de résistance aux lobbies et aux conservatismes, indispensables à une telle politique, ne sont au rendez-vous que lorsque les écologistes sont au coeur de l’action.

Car pour mener à bien un tel changement, il faut aussi un renouvellement de la façon d’être et de faire en politique, dont seule la liste du Rassemblement écologiste et citoyen que j’ai l’honneur de mener, est porteuse dans ces élections.

Nul besoin de chercher : notre équipe est la seule garantie 100 % paritaire, zéro cumul des mandats et ouverture à la société civile engagée, dont sont notamment issues 2 de nos têtes de liste départementales, comme je l’étais moi-même en 2010. Notre proposition de changer d’air en Île-de-France, elle s’incarne déjà dans la composition de notre liste et la diversité de profils et de parcours de nos candidats qui, de Marie-Odile Bertella Geffroy à Mohamed Mechmache, d’Alice Barbe à d’Emmanuel Poilane, portent la permanence d’un engagement indépendant des intérêts politiques et économiques, au service exclusif des biens communs et de l’intérêt général.

Voilà pourquoi nous voulons mettre l’écologie au pouvoir dans notre région, voilà pourquoi nous portons ce projet devant les Franciliens.

Pour changer d’air en Île-de-France !